Une décennie qui n'en finit pas...
- L'Incorrigible Correcteur
- 9 janv. 2020
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 janv. 2020
Pour inaugurer, tant le site de l'Incorrigible Correcteur que le blog qui lui est associé, et puisque le sens des mots constitue, naturellement, ma marotte — aussi bien personnelle que professionnelle —, quoi de plus pertinent que de se pencher au chevet du mot le plus malmené de ce début d'année 2020 ?

Une nouvelle année a commencé, avec son cortège de félicitations, de souhaits, de remises en cause et de bonnes résolutions que chacun, bien sûr, s'efforcera de ne pas tenir au cours des douze mois qui vont venir, pour ne pas avoir à en chercher de nouvelles pour 2021.
Cependant, aux classiques échanges de vœux pour la nouvelle année, s'est mêlée en ce mois de janvier une rhétorique sur le thème de la "décennie". La chose n'aura pas échappé à quiconque se sera hasardé sur YouTube ces deux dernières semaines : qu'il s'agisse de films, de séries ou de jeux vidéos, chacun y a été de son petit top/flop de la décennie. Les médias classiques ne sont pas en reste, s'en faisant eux aussi l'écho. Et jusqu'au président de la République lui-même qui, par deux fois au cours de ses vœux télévisés, aura célébré l'avènement d'une nouvelle décennie.
On compte de 1 à 10, pas de 0 à 9.
Évidemment, toute tranche de dix années constitue, par définition, une décennie, au sens large. Stricto sensu, cependant, il en va des décennies comme des siècles : de la même manière que le vingt-et-unième siècle n'a pas démarré le 1er janvier 2000, mais bien un an plus tard, aucune décennie n'a pris fin le 31 décembre dernier. On compte de 1 à 10, pas de 0 à 9. Au temps, donc, pour tous ces classements qui mélangent à la dernière année de la décennie 2001-2010, les neuf premières de la décennie en cours, dont le glas ne sonnera qu'à minuit, le 31 décembre 2020.
Quoi qu'il en soit, l'Incorrigible Correcteur vous souhaite une très belle année 2020 !
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